Auteurs au sommaire du numéro 51



Juan Diego ALBARRAN


Juan Albarrán Diego enseigne l’histoire de l’art à l’Université Autonome de Madrid (Universidad Autónoma de Madrid, UAM), où il coordonne le programme du Master en Histoire de l’art contemporain et culture visuelle (UAM/UCM/Museo Reina Sofia). Ses recherches et son enseignement portent sur les pratiques et théories de l’art contemporain. Il a publié les livres Arte y Transición [Art and Transition] (2012, 2018), Llámalo Performance: Historia, disciplina y recepción (2015), Santiago Sierra. Interviews (2016), et Miguel Trillo : Double Exposure (2017).

Jean-Marc POINSOT


Après avoir édité pour l’AICA une traduction anglaise des écrits du critique d’art coréen Lee Yil (Les Presses du réel, 2018), Jean-Marc Poinsot associé à Henry Meyric Hughes prépare actuellement un colloque international sur les archives avec le Power Art Center de Shanghai. Professeur émérite à l’université Rennes 2, il est président du GIS Archives de la critique d’art.

Joerg BADER


Directeur du Centre de la photographie Genève, Joerg Bader comprend son travail d’artiste comme une critique qui trouve des formes plastiques, écrites, radiophoniques, éditoriales et curatoriales. Il a publié plusieurs essais, dont « Armé d’une caméra » dans Chris Marker (Actes Sud, 2018), « Le Vernaculaire. L’archive. Les studios de photographie en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale » dans Studio-Africa (octobre 2018) dont il est l’éditeur avec Martine Frésia au Centre de la photographie Genève.

Emilie GOUDAL


Emilie Goudal est historienne de l’art et auteure d’une thèse à paraître, fin 2018, aux Presses du réel, sous le titre Des Damné(e)s de l’histoire : les arts visuels face à la guerre d’Algérie. Elle est actuellement boursière de la Gerda Henkel Stiftung/LabexMed au Centre Norbert Elias (EHESS-CNRS), à Marseille. Ses recherches portent sur les interpénétrations entre art, histoire, politique et enjeux de mémoires depuis le contexte de la décolonisation. Elle a publié plusieurs articles sur ces sujets, dont « Frantz Fanon iconique ? Pensées à voir, l’Algérie de Fanon dans les arts visuels », paru dans la revue Perspective, 2017/2 et « Conjurer l’effacement, dépasser les icônes. (Contre)visualité des Femmes d’Algérie », en ligne sur le site d’AWARE magazine.

Tania VLADOVA


Tania Vladova est professeur d’esthétique à l’ESADHaR (Rouen). Ses recherches portent sur la théorie des images et sur les rapports entre art et savoir. Membre du labo « Voir », dernièrement elle a co-organisé avec Colette Hyvrard le colloque international L’Image sans qualités (Rouen, 2018), et a édité le volume « Après le tournant iconique » (Images Re-vues, hors série n°5, automne 2017). Parmi ses publications récentes figurent « L’image des grandes découvertes : lieu de la sérendipité ? » (Image et savoir, Université de la Réunion, 2018), « August Schmarsow et la Kunstwissenschaft, à partir des Congrès internationaux d’esthétique », Zeitschrift für Ästhetik und allgemeine Kunstwissenschaft (vol. 61, 2, 2016), « Luigi Pirandello: la voix du théâtre face à la machine qui parle » (Annuaire théâtral, Université de Montréal, n°55-56, printemps 2016).

Lilian FROGER


Lilian Froger est docteur en Histoire de l’art contemporain. Ses recherches portent sur la photographie japonaise des années 1950 à nos jours et interrogent les relations et points de contact entre photographie, édition et exposition. En parallèle de ses recherches universitaires, il est l’auteur de textes critiques parus dans esse arts + opinions, 2.0.1, Critique d’art, IMA et Marges, qui s’intéressent au rôle de la fiction dans le champ de l’art contemporain et du design, ainsi qu’à l’implication nécessaire du spectateur, du lecteur ou de l’usager dans l’activation des objets et dans la compréhension des images. Il développe actuellement un cycle de conférences à l’EESAB (site de Brest) sur le pouvoir oppositionnel du design.

Mica GHERGHESCU


Mica Gherghescu est Docteure en histoire de l’art de l’Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales, avec un travail sur les formes de langages inventés par les artistes, la poésie concrète et visuelle et les écritures expérimentales. Elle a été commissaire associée au Nouveau Festival en 2013, pour la section « Langages imaginaires ». Elle a également été chargée des recherches pour la rétrospective Martial Raysse du Centre Pompidou en 2014 et a préparé plusieurs expositions-dossiers autour de la figure d’Aimé Césaire (2016) et sur la poésie sonore et visuelle (2017). Ancienne boursière en histoire de l’art au Centre Pompidou, elle travaille actuellement en tant que responsable de l’accueil scientifique et de la programmation à la Bibliothèque Kandinsky, et fait partie du collectif Globalisation, Art et Prospective de l’INHA.

Paula BARREIRO LOPEZ


Paula Barreiro López est professeur d’histoire de l’art contemporain à la l’Université Grenoble-Alpes/Laboratoire LARHRA UMR 5190. Elle dirige le programme de recherche MoDe(s) (Decentralised Modernities: Art, Politics and Counterculture during the Cold War). Elle étudie la critique d’art, les réseaux culturels et politiques en Espagne, l’Europe méditerranéenne et l’Amérique latine pendant la Guerre froide, mais aussi différents développements de la modernité dans un monde déjà mondialisé. Elle a récemment publié Avant-garde Art and Criticism in Francoist Spain (2017) ; Modernidad y vanguardia: rutas de intercambio entre España y Latinoamérica (2015, avec Fabiola Martínez) ; Crítica(s) de arte: discrepancias e hibridaciones de la Guerra Fría a la globalización (2014, avec Julián Díaz) et La Abstracción geométrica en España (2009).

Jacopo GALIMBERTI


Jacopo Galimberti est un chercheur postdoctoral de la British Academy à l’université de Manchester. Ses recherches portent sur l’art d’après-guerre en Europe occidentale. Il écrit actuellement un livre sur l’operaismo, l’autonomia et les arts visuels. Ses articles ont paru dans une variété de revues, comme Art History, The Oxford Art Journal et Grey Room. Il est l’auteur de Individuals against Individualism: Western European Art Collectives (1956-1969), Liverpool University Press (2017).

Antje KRAMER-MALLORDY


Originaire d’Allemagne, Antje Kramer-Mallordy est, depuis 2019, directrice des Archives de la critique d’art et, depuis 2011, maîtresse de conférences en Histoire de l’art contemporain à l’université Rennes 2. Ses recherches s’intéressent à l’art et à la critique d’art en Europe après 1945, en particulier aux enjeux transnationaux et aux rapports entre avant-gardes et néo-avant-gardes.