Auteurs au sommaire du numéro 55



Maria STAVRINAKI


Maria Stavrinaki est maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Parmi ses publications récentes et imminentes, on compte Dada Presentism: An Essay on Art and History (Stanford University Press, 2016), Contraindre à la liberté : Carl Einstein, les avant-gardes, l’histoire (Centre allemand d’histoire de l’art, à paraître) et Le Sujet et son milieu : huit textes sur les avant-gardes allemandes (Ed. du Mamco, à paraître).

Marina DMITRIEVA


Historienne de l’art, Marina Dmitrieva consacre ses recherches au transfert culturel dans la culture visuelle de l’Europe centrale et orientale et à l’historiographie de l’art. Depuis 1994, elle travaille comme chercheuse au département d’histoire de l’art de l’Institut Leibniz pour l’histoire et la culture de l’Europe de l’Est (GWZO) à Leipzig (Allemagne). Avant de rejoindre le centre de Leipzig, elle était chercheuse à l’Institut d’Histoire de l’art de Moscou et a enseigné dans les universités de Friburg, Bâle, Hambourg et Brême en Allemagne. Ses publications les plus récentes comprennent : « The Riddle of Modernism in the Art Historical Discourse of the Thaw », A Socialist Realist History? Writing Art History in the Post-War Decades (sous la dir. de Krista Kodres, Kristina Joekalda, Michaela Marek, 2019) ; « St. Pétersbourg – Fenêtre sur l’Europe », Europa, notre histoire, (sous la dir. d’Etienne François, Thomas Serrier, 2017) ; Community and Utopia: Artists’ Colonies in Eastern Europe from the Fin-de-Siècle to Socialist Period (dirigé avec Laima Lauckaite, 2017) ; Italy in Sarmatia: The Ways of the Renaissance in Eastern Europe (2015) ; Zwischen Stadt und Steppe: Künstlerische Texte der ukrainischen Moderne aus den 1910er bis 1930er Jahren (2012).

Anna IATSENKO


Anna Iatsenko est chercheuse en littérature afro-américaine et travaille au Centre de la photographie de Genève. Elle s’intéresse particulièrement aux approches transdisciplinaires, à la littérature et aux arts en général, et travaille actuellement sur un projet de monographie basé sur sa thèse de Doctorat dans lequel elle explore les acoustiques textuelles, l’oral et les fonctions des résonnances dans la fiction de Toni Morrison.

David CHRISTOFFEL


Créateur radiophonique et musicologue, David Christoffel est l’auteur et compositeur de nombreux opéras parlés. Producteur radio pour la RTS, il est à l’initiative du programme indépendant Métaclassique que diffuse une centaine de radios associatives et dont Les Annales paraissent aux éditions Aedam Musicae cet automne 2020. Il a signé Ouvrez la tête (ma thèse sur Satie) aux éditions MF en 2017, La Musique vous veut du bien aux PUF en 2018. Il intervient à la Philharmonie de Paris, aux CNSMD de Paris et Lyon, à l’ENSMD de Lille, à Telecom Paris, au CNAM et aux Universités de Poitiers et d’Evry.

Anne-Lyse RENON


Anne-Lyse Renon est maîtresse de conférences au laboratoire Pratiques et Théories de l’Art Contemporain de l’université Rennes 2 (EA7472), membre associée au Centre Alexandre Koyré (UMR 8560, EHESS-CNRS-MNHN) et adjointe scientifique à la Haute Ecole d’Art et de Design (HEAD) Genève. Docteure en esthétique de l’EHESS, son travail croise l’anthropologie du design, l’épistémologie et l’histoire des sciences. Elle vient de publier Design & sciences, aux Presses Universitaires de Vincennes.

Camille AZAÏS


Camille Azaïs est critique d’art et autrice de fictions. Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Lyon, elle collabore régulièrement à des revues spécialisées (ZéroDeux, Revue Profane) et écrit pour des institutions (Centre Pompidou, Collection Pinault, Radio France). Elle a été curatrice d’un certain nombre d’expositions, notamment à la galerie Florence Loewy (Faire des fleurs en 2014, Subterranea en 2017). En 2017, elle fonde la revue Ingmar, dédiée à l’écriture de fiction dans le champ des arts visuels. Son travail critique s’intéresse aux multiples dimensions des rapports entre l’art contemporain et le vivant, et au rôle que peut jouer l’écriture de fiction dans l’invention d’un autre rapport à la nature.

Felicity BODENSTEIN


Felicity Bodenstein est historienne de l’art, spécialiste de l’histoire des musées et des collections. Depuis 2019, elle est maîtresse de conférences à Sorbonne Université en histoire de l’art contemporain et histoire du patrimoine. Elle a soutenu sa thèse en 2015 à l’Université de Paris-Sorbonne sur L’Histoire du Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale (1819-1924). Depuis 2015, elle travaille sur le cas d’un butin de guerre pris à Benin City (aujourd’hui au Nigeria) en 1897. Ce projet, soutenu par des bourses postdoctorales au Max Planck Institut, au musée du quai Branly et à la Technishe Universität à Berlin, tente de retracer l’histoire de la dispersion des objets et de comprendre comment la mémoire des objets s’observe à Benin City. Depuis avril 2020, elle codirige le projet Digital Benin, basé au musée ethnographique d’Hambourg, qui vise à créer une plateforme numérique pour rassembler les informations sur cette collection royale dispersée.

François AUBART


François Aubart est critique d’art, commissaire indépendant et éditeur. Il enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’ENSBA Lyon. Début 2019, il a soutenu une thèse de Doctorat intitulée Pratiquer sans permis : la Pictures Generation et le contrôle des représentations (1977-1986).

Marc DECIMO


Marc Décimo est professeur d’Histoire de l’art contemporain (Université Paris Nanterre). Ses derniers livres sont Sciences et pataphysique, 2 tomes (2014) ; Les Jocondes à moustaches (2014) ; Des fous et des hommes avant l’Art brut (2017) ; Le Texte à l’épreuve de la folie et de la littérature (avec Tanka G. Tremblay) (2017) ; Coloquintessence (2017).

Adeena MEY


Adeena Mey est rédacteur en chef de la revue Afterall à Londres, chercheur, et maître de conférences à l’Ecal en Suisse. Ses écrits, ses ouvrages collectifs et ses projets curatoriaux portent sur l’intersection entre le cinéma expérimental et les expositions, ainsi que sur l’art moderne et contemporain en Asie de l’Est et du Sud-Est.

David MORRIS


David Morris est chercheur et éditeur à l’Afterall Research Centre, et directeur de la rédaction du projet Exhibition Histories. Avec Helena Vilalta, il dirige un programme de Master recherche en études curatoriales à Central Saint Martins, University of the Arts London. Il est co-éditeur, avec Sylvère Lotringer, de Schizo-Culture: The Event, The Book (Semiotext(e)/The MIT Press, 2014) et co-directeur, avec David Teh, de Artist-to-Artist: Independent Art Festivals in Chiang Mai 1992-98 (Afterall Books, 2018), entre autres publications.

Jean-Marc POINSOT


Après avoir édité pour l’AICA une traduction anglaise des écrits du critique d’art coréen Lee Yil (Les Presses du réel, 2018), Jean-Marc Poinsot associé à Henry Meyric Hughes prépare actuellement un colloque international sur les archives avec le Power Art Center de Shanghai. Professeur émérite à l’université Rennes 2, il est président du GIS Archives de la critique d’art.

Lara CONTE


Lara Conte est historienne de l’art. Elle enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Università Roma Tre. Elle a entre autres publié Materia, corpo, azione. Ricerche artistiche processuali tra Europa e Stati Uniti. 1966-1970 (Electa, 2010, Carla Lonzi: la duplice radicalità. Dalla critica militante al femminismo di Rivolta (avec Vinzia Fiorino et Vanessa Martini, ETS, 2011), Arte italiana postbellica (avec Michele Dantini; ETS, 2016), Paolo Icaro. Faredisfarerifarevedere (Mousse Publishing, 2016) et Gian Carozzi (Skira, 2019).