SELECTION BIBLIOGRAPHIQUE
Ecologie-Art-Architecture
Agenda
mars 2023
13juil(juil 13)8 h 00 min30juin(juin 30)23 h 00 minVilla Albertine 2023Résidence aux Etats-Unis
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Roula Matar, 2022 © d.r. Résidence aux Etats-unis, 2023 Partenaire français du projet de recherche sur James Johnson Sweeney, les Archives de la
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Roula Matar, 2022 © d.r.
Résidence aux Etats-unis, 2023
Partenaire français du projet de recherche sur James Johnson Sweeney, les Archives de la critique d’art sont heureuses d’annoncer la résidence aux Etats-Unis de :
Roula Matar
Résidences Villa Albertine – Museums and Heritage
Sélectionnée pour une résidence itinérante à la Villa Albertine en 2023, Roula Matar ira sur les traces de James Johnson Sweeney pour comprendre sa relation à l’architecture et en tirer des enseignements sur l’espace de l’exposition. En tant que directeur du Solomon R. Guggenheim Museum (1952 à 1960), après avoir été conservateur au Museum of Modern Art de New York, et en tant que directeur du Museum of Fine Arts de Houston (1961 à 1967), James Johnson Sweeney a contribué à forger la pensée sur l’installation d’expositions dans l’après-guerre, mais cet aspect reste encore peu étudié aujourd’hui. C’est ce manque dans l’historiographie que Roula Matar propose de combler en explorant de façon approfondie sa conception du musée, sa réflexion sur l’accrochage et sa mise en espace critique, à travers ses écrits, correspondances et documents d’archives.
Architecte dplg et docteur en Histoire de l’art de l’université Rennes 2, Roula Matar est maître de conférences en Histoire et cultures architecturales à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles, où elle enseigne l’histoire de l’art et de l’architecture du XXe siècle. Elle est membre du Conseil du LéaV, laboratoire de recherche de l’ENSA de Versailles et membre associé de l’Equipe d’Accueil 1279 « Histoire et critique des arts » de l’université Rennes 2. Ses travaux portent sur les croisements entre les disciplines, notamment sur les rapports entre art et architecture au XXe siècle. Elle a publié de nombreux articles sur ce sujet, sur les utopies architecturales d’après-guerre, ou encore sur l’art américain des années 1960-1970. Son ouvrage le plus récent, L’Architecture selon Gordon Matta-Clark, est paru en janvier 2022 aux presses du réel. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire des espaces de l’exposition au XXe siècle.
Date / Heure
Juillet 13 (Mercredi) 8 h 00 min - Juin 30 (Vendredi) 23 h 00 min
18oct(oct 18)9 h 00 min30sept(sept 30)23 h 00 minFanny GicquelArtiste en résidence
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Artiste en résidence Octobre 2022-Décembre 2023 : Carte blanche à Fanny Gicquel Lauréate du Prix du FRAC Bretagne – Art Norac 2022,
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Artiste en résidence
Octobre 2022-Décembre 2023 : Carte blanche à Fanny Gicquel
Lauréate du Prix du FRAC Bretagne – Art Norac 2022, Fanny Gicquel investit cet automne les collections des Archives de la critique d’art dans le cadre d’un accueil en résidence. Diplômée d’un DNSEP (félicitations du jury) en juin 2018, Fanny Gicquel poursuit une pratique artistique hybride, déployée entre la sculpture et le corps à travers le médium de l’installation et de la performance. Elle a également initié plusieurs projets collectifs dont COMICO, Transitoire et B612, à Rennes et ailleurs, afin de promouvoir la jeune création contemporaine. Dans sa pratique de la performance, la notion de trace, d’archive et de document est essentielle afin de conserver une mémoire des actions immatérielles. Elle est tout autant sensible à la qualité physique des documents et aux gestes professionnels, à leur conditionnement, leur mise en récit.
La résidence reçoit le soutien de la Ville de Rennes.
Pour en savoir plus sur l’artiste : https://www.fracbretagne.fr/fr/expositions/le-prix-frac-bretagne-art-norac-2
Date / Heure
Octobre 18 (Mardi) 9 h 00 min - Septembre 30 (Samedi) 23 h 00 min
14fév(fév 14)12 h 31 min31mai(mai 31)23 h 00 minMarynet JTRAVERSES | Lauréate 2023
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TRAVERSES Dispositif de soutien à la critique d’art Marynet J | Lauréate 2023 Aide proposée par l’Institut français, en partenariat avec le ministère de la
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TRAVERSES
Dispositif de soutien à la critique d’art
Marynet J | Lauréate 2023
Aide proposée par l’Institut français, en partenariat avec le ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique et les Archives de la critique d’art
Résultat de Jury
TRAVERSES a pour objet de soutenir la production, la publication et la diffusion d’un essai critique portant sur une actualité internationale dans le domaine de l’art contemporain. Ce dispositif signifie l’originalité de tous ces sentiers qui appartiennent au domaine du sensible et qui relient l’art visuel à l’écrit. Il propose un chemin de traverse pour arriver plus vite depuis la création à la publication et à la diffusion de l’écriture critique.
Le jury du 10 février 2023 a attribué l’aide financière TRAVERSES à Marynet J pour son projet « On s’arrêtera quand la terre rugira : les artistes de l’est congolais face aux urgences socio-environnementales causées par les extractions ».
Marynet J est la huitième lauréate de l’aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique, mise en place en 2015.
Afin de soutenir la production intellectuelle innovante et engagée dans le domaine de la critique d’art, cette aide permet à de jeunes auteurs, français ou vivant en France depuis au moins cinq ans, arrivés à un stade de première reconnaissance professionnelle, de visiter une ou plusieurs manifestations dans le champ de l’art contemporain à l’étranger, de publier et de diffuser l’essai critique qui résultera de ce voyage.
Marynet J est doctorante en arts au Centre Norbert Elias, en CIFRE avec l’association Solidarité Laïque. Elle est également critique d’art, commissaire d’expositions, et membre co-fondatrice du collectif Eaux Fortes. Sa recherche de doctorat, qu’elle signe sous le nom M. Jeannerod, porte sur les artistes et collectifs qui dénoncent les conséquences de l’extractivisme des ressources sur le continent africain.
Installée depuis plusieurs années à Dakar au Sénégal, elle a travaillé pour The Art Momentum et IAM Magazine, revues spécialisées sur les scènes féministes et engagées du continent africain. Elle publie régulièrement des articles et des essais pour des catalogues et revues d’art contemporain (Carnets de la création, Kinshasa Chroniques, The Sole Adventurer) ainsi que pour des revues à comités de lecture (Multitudes, Revue Hermès, INAthèque, RadaR essai-critique). Avec Eaux Fortes, collectif artistique pluridisciplinaire écoféministe et décolonial, elle a été co-commissaire des expositions Maison de Force à Strasbourg (2020), Born Again, Raised By You à Clichy et Taxalé à Dakar (2022). Pour la Biennale de Dakar OFF 2022, elle présente également l’exposition Ces mots qui blessent avec Solidarité Laïque. Aux côtés de l’artiste Cléophée R. F. Moser, et des artistes de Eaux Fortes, elle réfléchit aux pratiques curatoriales non-extractives qui défendent une dimension sensible et contextualisée des œuvres, en proposant aux visiteurices des scénographiques immersives. En 2023 elle publiera « Ghizlane Sahli – Ça vient du ventre » aux Carnets de la création, et « Eaux Fortes, un estuaire », dans la revue Multitudes (Icônes n°90).
Le projet de Marynet J, intitulé « On s’arrêtera quand la terre rugira : les artistes de l’est congolais face aux urgences socio-environnementales causées par les extractions » s’appuiera sur la riche production de savoirs produits depuis deux ans par les artistes et les chercheur.euse.s de la Biennale de Lubumbashi et des centres d’arts lushois, dont le travail porte sur la « Toxicité », observée à la fois à travers les rejets industriels polluants et comme mépris des corps dans le processus d’exploitation et d’extractions des minerais métalliques nécessaires au développement des technologies sur lesquelles reposent les espoirs de transition écologique de l’Occident. Cette « survivances des destructions impérialistes et capitalistes » fait du Haut-Katanga « une partie intrinsèque des récits anthropocéniques africains et globaux » (De Boeck, 2021). Poussières de cobalt nocive, uranium dans le sang, coulées acides dans les cours d’eau ; la toxicité vue depuis le Katanga a beaucoup à dire sur ce monde dont le modèle de développement est dépendant des métaux (SystExt, 2021). Les artistes de cette région, « filles et fils de la Gécamines » peuvent aisément en témoigner et se chargent, dans leurs œuvres de faire savoir au public ce que creuser la terre pour en remonter ses précieux sédiments peut avoir d’offensant pour les ancêtres et les vivants. A partir de ces savoirs situés, il s’agira de déplacer le regard sur le contexte du Nord-Kivu, région également concernée par cette « Toxicité » sous des formes différentes mais liées aux mêmes causes. Il s’agira de documenter la résidence de l’artiste Precy Numbi, artiste performeur écofuturiste et militant, à Goma. Dans ses travaux autour des robot-sapiens « Kimbalambala », Precy se joue de la représentation du robot comme synonyme de progrès technologiques, en réalisant des costumes composés d’une autre ressource qui se trouve massivement dans la région : les déchets automobiles et électronique rapiécées. Lorsqu’il parle de véhicule, Precy entend surtout parler de conduite, et plus précisément de la « mauvaise conduite » des gouvernements qui font passer les intérêts des firmes transnationales avant ceux du peuple. Precy Numbi et ses éco-héros proposent de survivre à un monde toxique en mutant.
Le texte de Marynet J sera publié en français et en anglais dans la rubrique « Essai/Essay » au sommaire du n°61 de la revue CRITIQUE D’ART : actualité de la littérature critique sur l’art contemporain = The International Review of Contemporary Art Criticism [automne/hiver 2023]
Aide attribuée par un jury composé d’historiens de l’art, de commissaires d’exposition, de critiques d’art membres de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), de représentants de l’Institut français et des Archives de la critique d’art.
⇒ Télécharger le rapport du jury
Légendes :
– Portrait de Marynet J par Cléophée R. F. Moser
– Precy Numbi, Kimbalambala en préparation avec les enfants sorciers costumés en robots cartons, Binza Ozone, Kinshasa, 12 juillet 2018. Photo : Marynet J
Date / Heure
Février 14 (Mardi) 12 h 31 min - Mai 31 (Mercredi) 23 h 00 min
14mars(mars 14)8 h 00 min30avr(avr 30)23 h 00 minStage indemniséRevue CRITIQUE D'ART
Détails de l'événement
Offre de stage Durée 6 mois – Stage indemnisé – 18 heures par semaine Début du stage : 1er juin 2023 Lieu du stage : Archives de
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Offre de stage
Durée 6 mois – Stage indemnisé – 18 heures par semaine
Début du stage : 1er juin 2023
Lieu du stage : Archives de la critique d’art (Rennes)
Niveau demandé : Master ou Doctorat en cours
Compétences requises : intérêt pour l’édition et l’art contemporain ; aisance dans la communication ; autonomie ; dynamisme et esprit de recherche. Bon niveau d’anglais requis.
Le stage propose une formation :
- au secrétariat de rédaction de la revue « CRITIQUE D’ART » éditée par les Archives de la critique d’art depuis 1993
- la rédaction de notes de lecture publiées dans « CRITIQUE D’ART » et une formation rédactionnelle proposée dans le cadre d’un Atelier spécialisé
- une formation aux contacts engagés avec les maisons d’édition et les lieux d’art contemporain (demandes de services de presse ; suivi de l’actualité éditoriale)
- la constitution d’un fichier national et international des éditeurs et des institutions impliqués dans la réalisation de « CRITIQUE D’ART »
- une aide à la communication et à la diffusion de la revue imprimée et de la revue électronique
- un suivi de la fabrication de « CRITIQUE D’ART » (graphisme, photocomposition, relectures, impression).
Ce stage constitue une approche professionnelle enrichissante sur l’édition francophone et internationale, ainsi que sur les lieux de l’art contemporain.
Renseignez-vous dès à présent et envoyez votre curriculum vitae à :
Sylvie Mokhtari (responsable éditoriale) au 02 23 22 58 06 / sylvie.mokhtari@univ-rennes2.fr
Date limite d’envoi des candidatures : 15 avril 2023
Date / Heure
Mars 14 (Mardi) 8 h 00 min - Avril 30 (Dimanche) 23 h 00 min
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« L'Attitude de la Pictures Generation : excès, passion et manipulation » Dijon : Les presses du réel, 2023 en la présence de l’auteur François
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« L’Attitude de la Pictures Generation : excès, passion et manipulation »
Dijon : Les presses du réel, 2023
en la présence de l’auteur François Aubart
et de Jeanne Buée, doctorante en Arts, Université Rennes 2
Mercredi 29 mars 2023
à 14H
Université Rennes 2 – Amphi B019
Entrée libre
Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.
En espérant vous y retrouver !
Evénement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Master Métiers et Arts de l’Exposition du département Histoire de l’art et la BU centrale de l’Université Rennes 2
Date / Heure
(Mercredi) 14 h 00 min - 23 h 00 min
avril 2023
04avr(avr 4)9 h 00 min14mai(mai 14)18 h 00 minL'équipée critiqueExposition/Projet pédagogique
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L’exposition réalisée à partir du fonds Dany Bloch de la collection INHA-Archives de la critique d'art et de la collection du Frac Bretagne est à découvrir sur le Mur du
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L’exposition réalisée à partir du fonds Dany Bloch de la collection INHA-Archives de la critique d’art et de la collection du Frac Bretagne est à découvrir sur le Mur du Fonds et dans le Cabinet, du 4 avril au 14 mai 2023.
Carton d’exposition «Atout Paik… : 13 mai 1981 à Vidéo ABI», Paris – fonds Dany Bloch
L’équipée critique est un nouveau programme développé par le Master Métiers et Arts de l’exposition (MAE) de l’Université Rennes 2 en partenariat avec les Archives de la critique d’art et le Frac Bretagne. Unique en France, ce programme à vocation pédagogique et professionnalisante propose aux étudiantes et étudiants d’explorer le fonds d’archives d’une critique d’art, déposé aux ACA puis d’en réactiver l’approche en lui faisant traverser les collections du Frac dans le cadre d’une exposition.µ
Pour les trois années universitaires 2022-2025, les étudiant.es se plongeront ainsi dans les archives de Dany Bloch (1925-1988), Aline Dallier-Popper (1927-2020) puis dans celles de Nathalie Magnan (1956- 2016). Ces trois femmes critiques d’art ont aussi en commun d’avoir été chercheuses et enseignantes.
Toutes les trois ont été précurseures dans des domaines alors peu travaillés en France. Dany Bloch est une des premières à avoir écrit sur et étudié l’art vidéo, Aline Dallier-Popper, à avoir posé un regard féministe sur la production des artistes féminines, Nathalie Magnan à porter une vision mêlant critique, art et activisme LGBTQIA+ et à penser la cyberculture.
De plus, à des degrés divers, mais de manière significative pour toutes les trois, le contact avec les États-Unis a été déterminant. Dany Bloch passe un an à l’université Harvard en 1946, acquérant des capacités linguistiques lui permettant de se tenir au courant des publications anglophones.
C’est en 1973, alors qu’elle a commencé des études d’histoire de l’art à 40 ans passés – lors d’un voyage à New York – que Aline Dallier-Popper découvre l’A.I.R Gallery, un lieu professionnel et coopératif tenu par des artistes femmes et prend conscience qu’une approche féministe informée peut constituer une véritable force pour leur reconnaissance. De son côté, Nathalie Magnan est encore une jeune étudiante lorsqu’elle part à New York. Elle y rencontre – parmi d’autres – Catherine Lord, défricheuse des queer studies, et devient l’assistante de Donna Haraway.
Partenariat développé dans le cadre du programme Mémoires critiques : vers une histoire des critiques femmes, porté par les Archives de la critique d’art.
Accéder au fonds d’archives de Dany Bloch
Date / Heure
Avril 4 (Mardi) 9 h 00 min - Mai 14 (Dimanche) 18 h 00 min
mai 2023
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École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, mercredi 17 mai 2023. S’intéressant aux femmes qui ont fait de la critique de l’architecture et
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École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, mercredi 17 mai 2023.
S’intéressant aux femmes qui ont fait de la critique de l’architecture et de la ville un métier, la journée d’étude « Femmes de presse, critiques d’urbanisme et d’architecture » s’interrogera sur leur formation et leur parcours, les supports de presse privilégiés et les positions défendues. Elle mettra ces questions en perspective de la place des femmes dans la profession architecturale et dans l’urbanisme, notamment au XXe siècle. Parmi les figures que des interventions de jeunes chercheuses mettront spécifiquement en lumière, on peut citer Ada Louise Huxtable (1921-2013), qui a tenu une chronique d’architecture au New York Times ou Françoise Choay (1925), qui signa des articles pour France Observateur, L’Œil et Art de France.
Temps fort du séminaire semestriel de Master sur les femmes critiques d’Anne-Marie Châtelet à l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, cette journée d’étude est organisée en collaboration avec le réseau de recherche Mapping Architectural Criticism conduit par Hélène Jannière et Paolo Scrivano, les Archives de la critique d’art (dans le cadre de leur programme de recherche « Mémoires critiques : vers une histoire des critiques femmes »), les unités de recherche ARCHE de l’Université de Strasbourg et Histoire et critique des arts de l’Université Rennes 2.
Programme de la journée d’étude.
Photographie : Mrs. Jane Jacobs, présidente de la Commission de sauvegarde du West Village lors d’une conférence de presse, 1961 (Library of Congress Prints and Photographs Division Washington, D.C. 20540 USA http://hdl.loc.gov/loc.pnp/pp.print)
Date / Heure
(Mercredi) 8 h 45 min - 17 h 30 min
Localisation
École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg