Auteurs au sommaire du numéro 60



Laurent JEANPIERRE


Laurent Jeanpierre est sociologue et professeur dans le département de Science politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Une partie de ses travaux a porté sur les commissaires d’exposition et les transformations des mondes de l’art. Il travaille depuis quelques années sur les mouvements sociaux et les soulèvements populaires. Un livre récent, écrit avec la philosophe Haud Guéguen, propose de redéfinir la critique en sciences sociales comme enquête sur les possibles [La Perspective du possible : comment penser ce qui peut nous arriver et ce que nous pouvons faire, Paris : La Découverte, 2022 (L’horizon des possibles)].

Sophie CRAS


Sophie Cras est historienne de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle s’intéresse aux savoirs économiques développés au sein du champ de l’art, dans les œuvres, les discours et les pratiques des artistes. Elle a publié L’Economie à l’épreuve de l’art : art et capitalisme dans les années 1960 (Les presses du réel, 2018) et a édité l’anthologie Ecrits d’artistes sur l’économie, une anthologie. De modestes propositions (éd. B42, 2022).

Maxime BOIDY


Maxime Boidy est maître de conférences en études visuelles à l’université Gustave Eiffel, membre du LISAA (EA 4120). Ses recherches portent principalement sur l’histoire intellectuelle des savoirs visuels et l’iconographie politique. Il a récemment publié La Société n’existe pas : images de la guerre civile sous Margaret Thatcher (Même pas l’hiver, 2022).

Dario GAMBONI


Professeur honoraire d’Histoire de l’art à l’université de Genève, Dario Gamboni a publié depuis 1983 de nombreuses études portant sur l’iconoclasme, dont The Destruction of Art (1997), réédité en 2018 et traduit en allemand, espagnol, français et chinois. Ses derniers livres portent sur les musées d’artistes et de collectionneurs (Le Musée comme expérience, 2020) et sur les archives d’Odilon Redon (« Sans adieu » et Redon retrouvé, 2022). Il travaille actuellement sur les rapports entre aniconisme, modernisme et religion.

Marie-laure ALLAIN BONILLA


Spécialiste de l’histoire des expositions, Marie-laure Allain Bonilla est docteure en Histoire de l’art contemporain, elle enseigne à la HEAD - Genève depuis 2020. Ses recherches actuelles portent sur les stratégies de décolonisation des politiques institutionnelles. Elle a en ce sens récemment publié un article sur les musées publics d’art moderne et contemporain suisses face au tournant décolonial dans la revue en ligne Europe Now.

Alexandre TAALBA


Alexandre Taalba est doctorant en esthétique à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. Il a mené des recherches au sein du département d’Etudes culturelles interdisciplinaires de l’Université de Tōkyō (section Culture et Représentation). Ses travaux portent principalement sur l’esthétique de l’âge atomique, le rôle de l’art dans les mouvements anti-nucléaires et les pratiques artistiques socialistes et libertaires, au Japon notamment.

Georges DIDI-HUBERMAN


Philosophe et historien de l’art, Georges Didi-Huberman consacre ses recherches à l’histoire et à la théorie des images, de la Renaissance à l’art contemporain. Lire son portrait dans le n°20 de CRITIQUE D'ART.