Auteurs au sommaire du numéro 61



David ZERBIB


David Zerbib est philosophe et critique d’art, enseignant à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (HEAD HES-SO) ainsi qu’à l’Ecole Supérieure d’Art Annecy Alpes (ESAAA). Ses recherches portent sur les enjeux esthétiques et critiques des conditions opératoires des arts, à travers en particulier les questions de performance et de formats. Il dirige actuellement l’édition de textes inédits d’anthropologie philosophique dans : Helmuth Plessner, Anthropologie philosophique de l’acteur : imitation, expression et existence humaine (Ed. Paris Nanterre, coll. « Idées », à paraître). Il est par ailleurs membre du comité de lecture de la revue CRITIQUE D'ART.

Alexandre GEFEN


Alexandre Gefen, directeur de recherche CNRS, est historien des idées et de la littérature. Il est l’auteur de nombreux articles et essais portant notamment sur la culture, la littérature contemporaine et la théorie littéraire. Travaillant à l’adoption des outils de l’Intelligence Artificielle pour la recherche dans les sciences humaines et sociales comme à son examen critique, il coordonne le projet ANR « CulturIA », pour une histoire culturelle de l’IA. Dernières publications : Créativités artificielles (Les presses du réel, 2023), Vivre avec ChatGPT (L’Observatoire, 2023).

Tom HOLERT


Tom Holert a co-fondé, en 2015, l’Institut Harun Farocki à Berlin et a organisé les expositions Neolithic Childhood: Art in a False Present, ca. 1930 et Education Shock: Learning, Politics and Architecture in the 1960s and 1970s en 2018 et 2021, à la Maison des cultures du monde à Berlin. On peut citer parmi ses publications récentes Knowledge Beside Itself: Contemporary Art’s Epistemic Politics (2020) et ca. 1972. Gewalt – Umwelt – Identität – Methode (2023).

Park BONA


Bona Park est curatrice au musée d’Art de l’Université nationale de Séoul. Elle a conçu l’exposition Time States: Contradiction and Accordance avec la Fondation Arumjigi [Arumjigi Culture Keepers Foundation] qui soutient le mode de vie traditionnel et contemporain en Corée. Son expertise s’étend à l’organisation de la 13ème biennale de Gwangju et à ses fonctions de responsable de l’exposition spéciale to where the flowers are blooming pour le 40e anniversaire du soulèvement de Gwangju du 18 mai 1980. Elle est titulaire d’un Master of Arts en administration artistique obtenu à l’Université nationale de Séoul, où elle poursuit actuellement ses recherches de doctorat, consacrées à l’articulation entre les aspects contemporains et traditionnels de la culture coréenne.

Marine SCHÜTZ


Marine Schütz est maîtresse de conférences en Histoire de l’art contemporain. Elle travaille sur l’art après 1960 (comme le Pop art ou la Figuration narrative) et sur les relations entre les arts (art, musique et culture populaire). Ses recherches récentes portent sur l’art en situation postcoloniale. Elle a publié « Down by the river. De la destitution de la statue d’Edward Colston à la création de monuments éphémères au pouvoir noir » (Nakan, n°1, 2023, en ligne) et « Les Interventions d’artistes autour des objets coloniaux du Mucem et du Bristol Museum. Les musées européens, nouveaux espaces de traduction de la pensée décoloniale ? » (Marges, n° 32, avril 2021).

Jill GASPARINA


Jill Gasparina est critique d’art, curatrice, chercheuse et enseignante. Elle vit à Bienne (Suisse) et est professeure assistante EDHEA (Sierre) - HES-SO Valais Wallis. Ses recherches récentes portent sur les imaginaires technologiques, les habitats. Elle est l’auteure du texte introductif et de l’entretien publiés dans la monographie Xavier Veilhan (Perrotin, 2023). Son ouvrage consacré à la figure de l’écologiste Jacques-Yves Cousteau vient de paraître aux éditions Les Pérégrines (Paris).

Marynet J.


Marynet J est doctorante en arts au Centre Norbert Elias, en CIFRE avec l’association Solidarité Laïque. Elle est également critique d’art, commissaire d’expositions, et membre co-fondatrice du collectif Eaux Fortes (@eauxfortes.collectif). Sa recherche de doctorat, qu’elle signe sous le nom M. Jeannerod, porte sur les travaux d’artistes et collectifs qui dénoncent les conséquences sociales et environnementales de l’extractivisme des ressources sur le continent africain. Depuis Dakar où elle vit, elle publie des articles et des essais pour des catalogues et des revues (Carnets de la création, Kinshasa Chroniques, The Sole Adventurer, Multitudes, Revue Hermès, INAthèque, RadaR essai-critique). En tant qu’éditrice, elle a travaillé pour The Art Momentum et IAM Magazine, revues spécialisées sur les scènes engagées du continent africain. Pour Eaux Fortes, collectif artistique pluridisciplinaire écoféministe et décolonial, elle a été co-commissaire aux côtés de l’artiste-chercheuse Cléophée R. F. Moser de plusieurs expositions qui cherchent à mettre en pratique des méthodes de curation non-extractives et qui défendent une dimension sensible et contextualisée des œuvres, en proposant aux visiteur·ice·s des scénographies immersives ; les expositions Maison de Force à Strasbourg (2020), Born Again, Raised By You à Clichy et Taxalé à Dakar (2022). En 2024, elle est invitée par Salimata Diop, directrice artistique de la Biennale de Dakar 2024, à rejoindre les commissaires d'exposition associées pour cette édition, avec Dr. Kara Blackmore et Cindy Olohou.

Avishag ZAFRANI


Avishag Zafrani enseigne la philosophie à l’Institut catholique de Paris, ainsi qu’en classes préparatoires aux concours Sciences-po. Elle est autrice pour les revues K. Les juifs, l’Europe, le XXIème siècle (en ligne), et Cités (Puf). Elle vient de publier Philosophie du souvenir, le temps et son double aux Presses Universitaires de France (2023).

Jana Johanna HAECKEL


Jana Johanna Haeckel est une historienne de l’art, conservatrice et conférencière basée à Bruxelles. Elle interroge l’image et le corps dans l’art contemporain, en particulier dans la nouvelle éthique de la photographie à l’ère numérique. Elle s’intéresse également aux pratiques artistiques qui s’emparent des archives pour subvertir les récits historiques et coloniaux. Titulaire d’un Doctorat en histoire de l’art, elle est professeure invitée à l’Académie royale des beaux-arts de Gand (KASK & Conservatorium) et chercheuse associée au Lieven Gevaert Centre (KU Leuven/UCL). Elle a été directrice du Photoforum Pasquart (Suisse) et a publié l’ouvrage Everything Passes Except the Past (Sternberg Press, 2021).