Maïten Bouisset

Maïten Bouisset, disparue le 3 février 2020 à 86 ans a déployé son activité de critique d’art du courant des années 1970 à la fin des années 1990 dans la presse et l’édition. Elle a été un témoin engagé de la scène de l’art contemporain en France. Publiant dès 1973 dans XXe siècle, elle a contribué au Quotidien de Paris, au Matin de Paris, s’attachant à l’actualité des expositions, aux démarches individuelles d’artistes. Elle a par la suite contribué très régulièrement dans les années 1980 et 1990 à la presse spécialisée, à Beaux-Arts Magazine, à Art Press et nombre d’autres périodiques, mais aussi à de nombreux catalogues (Léa Lublin, Robert Combas, mais aussi à l’art américain) et à l’écriture de textes de référence (pour l’Encyclopaedia Universalis par exemple). Son Arte Povera aux éditions du Regard (1994) est exemplaire de son souci de simplicité d’écriture et d’une attention pédagogique jamais réductrice. Son engagement auprès de la communauté de la critique d’art, marqué par une attention bienveillante et singulière à la production de ses collègues, l’a amenée aussi à contribuer à la vie de la section française de l’Association internationale des critiques d’art comme membre du bureau pendant la présidence de Catherine Francblin (1997-2003). Le fonds de ses écrits est déposé aux Archives de la critique d’art.

Page de l’auteur dans le Répertoire des critiques d’art